vendredi 18 décembre 2009

Serge Lama

Bien que je ne sois pas fan de l'artiste, j'ai eu l'opportunité d'assister à l'un de ses trois concerts donnés les 16, 17 & 18 décembre 2009 au Palais des Congrès de Paris et je ne le regrette pas. J'étais restée sur une image plutôt négative de l'artiste, sans doute trop jeune à l'époque pour l'apprécier à sa juste valeur. Une belle voix, des musiciens qui jouent merveilleusement sans se la jouer, des textes à vous donner la chair de poule, de l'humour et de la subtilité... Vous ajoutez à ces ingrédients un grand respect du public et le résultat donne un Serge Lama vraiment très attachant.

samedi 5 décembre 2009

Panique au Ministère

Panique au Ministère, une pièce de Jean Franco et de Guillaume Mélanie, montée par Raymond Acquaviva avec Amanda Lear, Marie Parouty, Raymond Acquaviva, Edouard Collin et Elie Axas dans les rôles principaux.
Gabrielle est la chef de cabinet du Ministère de l'Education Nationale. Entre Louis, son ministre complètement largué, Cécile, son énergique mère croqueuse d'hommes et Sarah sa fille en quête d'indépendance, elle n'est pas beaucoup aidée ! L'arrivée d'Eric, jeune homme de ménage de 20 ans son cadet, va faire voler en éclats ses habitudes d'éternelle célibataire et semer la panique au Ministère...
Des spectateurs complices qui se mettent à l'unisson du délire qui règne sur scène, une ambiance très chaleureuse, une Amanda Lear qui fait ses premiers pas sur les planches ce qui ne l'empêche pas d'exceller dans le rôle de la grand-mère envahissante et déjantée... je voulais du rire, j'ai été servie ! Même si cette pièce ne restera pas dans les annales, je recommande ne serait-ce que pour le punch des acteurs et l'ivresse qu'ils nous procurent !

vendredi 4 décembre 2009

Le vilain

Après 20 ans d'absence, le vilain (Albert Dupontel) qui vient de braquer une banque, se réfugie chez Maniette (Catherine Frot), sa mère septuagénaire, afin d'échapper à la police. Très vite il sèmera la zizanie dans le voisinage. C'est par hasard que Maniette découvre la vraie nature de son fils, à savoir, un homme cruel, malhonnête et sans scrupules ! Elle passe alors de la mère aimante et attentionnée à une adorable manipulatrice qui met tout en oeuvre pour que son fils se rachète une conduite. Un casting parfait avec le duo Dupontel/Frot et le second rôle de Nicolas Marié en Doc William, médecin alcoolique, une bonne dose de burlesque et de caustique, une pincée de délire... néanmoins, je me demande encore pourquoi la mayonnaise n'a pas pris... quelqu'un aurait la réponse ?

jeudi 3 décembre 2009

Couleur Pop à l'Urban Gallery

Vernissage de l'artiste sculpteur Mito le jeudi 3 décembre 2009 à l'Urban Gallery. Lors de ce vernissage je découvre également les peintures (collage et impression) de Carole Benichou inspirée par la pop art et le cubisme, ainsi que les peintures de Didier Meissonnier inspiré par Roy Lichtentein, et enfin les superbes bijoux d'Estelle Misbach. Ces quatre artistes sont exposés jusqu'au 10 janvier 2010 à l'Urban Gallery 163, boulevard du Montparnasse 75006 Paris.

dimanche 22 novembre 2009

Le concert

Persécutés par le régime soviétique sous Brejnev, des musiciens qui n'ont pas joué en public depuis trente ans, usurpent l'identité de l'orchestre du Bolchoï (rien que ça !) le temps d'un concert au Châtelet à Paris. Avec cette rocambolesque supercherie on passe facilement du rire aux larmes. Malgré des invraisemblances et des clichés sur les juifs, les homosexuels, les Tsiganes, les russes et les communistes, on passe un agréable moment. Pour rappel, Radu Mihaileanu est le réalisateur de la tragédie des juifs éthiopiens dans le film Va, vis et deviens pour lequel il obtient le César du meilleur scénario original en 2006.

vendredi 20 novembre 2009

Les Diablogues

Muriel Robin et Annie Grégorio en duo dans Les diablogues au théâtre Marigny jusqu'au 12 décembre 2009. Au milieu d'un étrange décor en fausse fourrure et fait de portes, de passages et d'escaliers, décor signé Jean-Marc Stehlé, Muriel Robin et Annie Grégorio respectivement en tailleur violet et rouge, nous offrent une série de sketches déjantés et loufoques durant une heure trente. Les premiers dialogues sont inquiétants tant ils laissent de marbre. On se demande si tout le spectacle sera sur le même ton. Puis fort heureusement, peu à peu les deux femmes finissent par séduire. Je sourirais avec Le pied qui craque, La langouste et Le concert sans mélodie et sans instrument ! Un two women show original, mais décevant quand on s'attend à quelque chose d'hilarant d'un bout à l'autre. Moi qui ne pense qu'à me distraire en ce moment devant l'actualité de plus en plus affligeante, c'est vraiment sans plus que je vous recommande Les Diablogues !

mercredi 18 novembre 2009

"Ronds" de Pierre Alechinsky

Ronds de Pierre Alechinsky est la première exposition depuis la grande rétrospective des musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, à Bruxelles (2007-2008). Cette exposition a lieu à la galerie Lelong 13, rue de Téhéran dans le 8ème à Paris du 16 octobre au 21 novembre 2009 et propose une série d'acryliques abstraites sur papier. Bien que l'exposition soit un peu short, les roues et les mandalas d'Alechinsky sont une belle invitation à la méditation.

vendredi 13 novembre 2009

Papilles en fête

2ème édition du salon Papilles en fête du 13 au 16 novembre 2009. Salon entièrement dédiée à la gastronomie française avec 200 exposants sur 6500m². On peut participer à des ateliers d’œnologie avec des initiations à la dégustation des vins, des tests aromatiques et d’identification. On peut également participer à des ateliers de cuisine. Je craque pour les délicieuses confitures sans sucre ajouté de Francis Miot et pour des fromages de chèvre. Un bémol : l'entrée est payante... on comprend mieux pourquoi il n'y avait quasi personne en ce vendredi 13 novembre !

lundi 9 novembre 2009

20ème anniversaire de la chute du mur

9 novembre 1989, date symbolique qui a eu un effet bombe sur l'Allemagne, mais aussi sur toute l'Europe ! On annonçait qu'il était enfin possible de circuler librement entre l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest. 20 ans plus tard, pour fêter l'évènement, l'Institut Goethe diffuse des images et des reportages télévisées qui rendent compte de la vision de la France, de la Grande-Bretagne, des États-Unis et de l’ex-URSS à l'époque. Cette diffusion est suivie d'un débat avec Philippe Rochot d'Antenne 2, Ulrich Wickert de ARD et Zheng Ruolin, correspondant du journal chinois Wen Hui Bao à Shanghai, tous les trois racontent et jugent la chute du mur et l’ouverture de la frontière germano-allemande. Sont également présents Emmanuel Hoog, président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), ainsi qu Peter Paul Kubitz, Directeur de la programmation télévision de la Deutsche Kinemathek. Photos, interviews, commentaires, cette inauguration fût à la fois instructive et festive puisque nous avons conclu la projection et le débat par des bières accompagnées de bretzels !

samedi 7 novembre 2009

Michael Jackson's This Is It

Michael Jackson's This Is It est un documentaire réalisé par Kenny Ortega avec Michael Jackson lui-même. Ce film, réalisé en haute définition et son numérique, est constitué des images des dernières répétitions de MJ qui s'apprêtait à effectuer une tournée. On y trouve en autre une version 3D de Thriller, d'une incrustation ingénieuse de MJ dans un polar noir américain avec Humphrey Bogart et Rita Hayworth. Beaucoup d'émotion en retrouvant MJ finalement en pleine forme physique et intellectuelle. On le découvre créatif, perfectionniste, opiniâtre, passionné et plein d'humour. This is it est un portrait intime, un bel hommage posthume du King of pop. Je recommande.

vendredi 6 novembre 2009

Tom Jones

Tom Jones, chanteur populaire britannique qui mettait à profit son sex-appeal dans les années 1960/1970 et aujourd'hui crooner sexagénaire, a donné un concert unique le 6 novembre 2009 au Palais des Congrès. Il possède un des répertoires les plus larges du Royaume-Uni (rock, bluegrass, jazz, hip-hop...). Depuis 1965, il a vendu 100 000 000 disques. Il est notamment connu pour des titres tels que It's not unusual, She's a lady, What's new pussycat, Delilah... En 1999 Sex bomb est le tube qui ramène Tom Jones sur le devant des scènes internationales et le fait connaître à une nouvelle génération.
Beaucoup de plaisir pour ma part à réécouter tous ses tubes, d'autant que Tom Jones a conservé une belle voix, chaude et puissante comme je les aime !

mercredi 4 novembre 2009

La cage aux folles

Ecrite par Jean Poiret en 1973, La cage aux folles est une pièce de théâtre inspirée par le film L'escalier de Stanley Donen. Elle a été jouée plus de 1800 fois par Jean Poiret et Michel Serrault et elle fait aujourd'hui partie du patrimoine français. 35 ans après c'est Christian Clavier et Didier Bourdon qui se partagent l'affiche et incarnent le couple Georges et Albin, alias Zaza. Evènement très attendu de la rentrée théâtrale, on en parle depuis presque un an ! Malheureusement cette seconde version est has-been... c'est vrai, le regard sur l'homosexualité a tellement évolué depuis quatre décennies que le couple Clavier/Bourdon est bien trop caricatural. Malgré quelques tentatives de mise à jour avec des personnages tels que Madonna ou Harry, le fils du Prince Charles cités dans la pièce, on reste bien trop éloigné de la réalité actuelle. De plus, il faut attendre la fin du 1er acte où l'on patine un peu, avant que la pièce trouve réellement son rythme. Par ailleurs, il est vraiment dommage que Christian Clavier garde des intonations de Jacquouille la Fripouille du film Les visiteurs, car il est par ailleurs jubilatoire, précieux à souhait dans le rôle de Georges. En revanche, Didier Bourdon reste peu crédible en imposante diva, il interprète sans finesse aucune le personnage d'Albin. L'anthologique scène de la biscotte restée gravée dans toutes les mémoires et que j'attendais avec impatience, est décevante et perd la quasi totalité de son charme. Pour vous donner une idée, cette scène bidonnante dans la version 1973, m'a fait ici juste sourire. Sans doute l'effet de surprise qui n'est plus... Mais enfin, pour revenir à Didier Bourdon, reprendre le rôle d'Albin après Michel Serrault, c'est un peu aller au casse-pipe tout de même ! Je dirais qu'il a le mérite d'avoir osé... Je n'en ai malheureusement pas fini avec les défauts de cette pièce ; en effet, on peut ajouter à la liste une mise en scène outrancière de Didier Caron où les acteurs font simplement office de faire-valoir au couple Clavier/Bourdon, on ajoutera une bien mauvaise interprétation du fils Laurent et de la future mariée Murielle, tous deux sont insignifiants, pour ne pas dire insipides. En revanche et pour finir sur une touche positive, très belle interprétation du comédien, danseur et chorégraphe, Thierry Laurion dans le rôle de Jacob.
Si comme moi, vous avez été fan de la version 1973 ou du film homonyme d'Édouard Molinaro, vous serez forcément désappointé. Au final, ce n'est pas un flop, mais ne vous attendez pas avec cette Caje aux folles à 2h30 de folie !

samedi 31 octobre 2009

Mademoiselle Chambon

Jean, marié à Anne-Marie et père du petit Jérémy, mène une vie tranquille. Mari affectueux et attentionné, père responsable et attentif, fils dévoué et prévenant vis à vis de son père impotent auquel il rend visite régulièrement, mais aussi ouvrier maçon courageux et consciencieux... Bref, Jean est quelqu'un de bien sous tous rapports, il vit un bonheur ordinaire, mais précieux. Bonheur perturbé le jour où il fait la connaissance de Véronique Chambon, l'institutrice de son fils. Malgré la différence de classe sociale, Véronique et Jean doivent se rendre à l'évidence, ils sont épris l'un de l'autre ! Partagé entre sa famille bien aimée et son amour pour Véronique, Jean souffre et fait souffrir son entourage. La décision finale se jouera sur le quai d'une gare, et quelle qu'elle soit, sera douloureuse pour les protagonistes, mari, femme, institutrice ou enfant.
Ce film est réalisé par Stéphane Brizé d'après le roman d'Eric Holder paru en 1996. Treize années séparent la parution du roman et l'adaptation cinématographique, mais l'effet dramatique est bien là, car intemporel. C'est l'histoire d'un amour improbable entre deux êtres, une histoire banale, mais qui nous fait largement vibrer grâce notamment au couple Kiberlain/Lindon dont la performance est hors du commun. Leurs silences qui en disent long, leurs regards chargés d'émotion, leur malaises, leur timidité, leurs mouvements imperceptibles... sont bouleversants. Un film d'une grande délicatesse !

vendredi 30 octobre 2009

Shalom Claude Lévi-Strauss !

Un petit hommage ici à un grand Monsieur, Claude Lévi-Strauss... Il nous a quittés le 30 octobre dernier et aurait eu 101 ans le 28 novembre. Un siècle durant lequel il a manifesté son intérêt pour les disciplines les plus diverses et variées, un message de tolérance envers les autres cultures... Il était aussi membre de l'Académie française dont il est devenu le premier centenaire. On retiendra notamment Tristes Tropiques (publié en 1955 et traduit en 27 langues) où il mêle souvenirs de voyage et méditations, un ouvrage majeur du XXème siècle que je vous invite à parcourir si ce n'est déjà fait.

dimanche 25 octobre 2009

Art shopping

Petite visite dominicale au salon Art shopping que je vous avais annoncé ici le 7 juin dernier... De cette visite je retiens Mito, artiste sculpteur dont vous avez un aperçu avec cette sculpture en aluminium intitulée Perrokan. Sculpture qui se décline en quatre tailles, 25, 30, 40 et 50 cm. Par ailleurs, quatre années de travail furent nécessaires pour la réalisation de La Foule, dernière création de Mito ; il s'agit d'une fresque impressionnante de 80 sculptures de 11 personnages différents tels que Ganja, E.T., Rappy, Triplis, Robot, Bic, Gardien, Lange... personnages qui se ressemblent, qui ressemblent à ce que nous sommes devenus, à savoir, des êtres aseptisés marchant dans la même direction... la mort ! Quelle que soit la sculpture le corps reste identique, seule la tête change.
Mito, un artiste qui a largement sa place à la FIAC, mais en attendant la FIAC, son travail sera exposé du 3 au 31 décembre 2009 à l'Urban galerie située au 163 boulevard du Montparnasse dans le 6è à Paris. Il faut y aller... une sculpture ça se touche !

vendredi 23 octobre 2009

Divorces

Valentine et Alex, mariés deux enfants, exercent tous deux le métier d'avocat spécialisés dans le divorce à l'amiable. Un jour Valentine découvre que son mari la trompe, elle entame aussitôt une procédure de divorce. Dans cette épreuve, le comportement de nos deux héros sera aux antipodes de l'amiable qu'ils préconisent habituellement. En effet, tous les coups sont permis ! Mensonges, pièges, manipulation, chantage, perversité...
Vous avez loupé votre mariage, réussissez votre divorce ! C'est le slogan du couple dans le film, malheureusement c'est tout le contraire... Le film Mariages (réalisé en 2003) est une réussite tandis que Divorces est à côté de la plaque ! Bon c'est vrai, bien que le sujet soit grave, la réalisatrice parvient à nous faire sourire... rire parfois... en revanche, elle s'enlise dans les clichés, la caricature et nous inflige beaucoup trop de scènes ennuyeuses. Au final, une petite comédie... trop petite ! A ne voir que si vous êtes détenteur d'un abonnement cinéma illimité et que vous avez déjà tout vu !

jeudi 22 octobre 2009

Paris Burlesque Festival

Hommage au glamour avec Paris Burlesque Festival ! Sensualité, parodie, humour, subversion, cabaret décalé, effeuillage, musique, danse, corsets... c'est tout cela Paris Burlesque Festival ! Cet évènement se tenait à la Bellevilloise, lieu historique de la culture populaire du 20ème arrondissement de Paris. Entre velours et satins luxueux, ce lieu a des airs d'ancienne maison close. J'y découvre les photos de Katharina Bosse (ci-dessous), mais surtout l'étonnante Kitten on the keys, star californienne, pionnière du New Burlesque. Elle est vraiment très drôle et excellente pianiste !
Une sortie originale à un prix raisonnable pour la capitale !
Je vous invite à retrouver Kitten on the keys dans
Tournée, le prochain film de Mathieu Amalric qui était d'ailleurs présent à cette soirée d'ouverture. Kitten on the keys tiendra dans Tournée son propre rôle de meneuse de revue new burlesque.
Pour ma part, ayant été séduite par la chanteuse et pianiste, j'attends le film avec impatience...

dimanche 18 octobre 2009

Mères et filles

Trois femmes, trois générations ! Dans les années 50, Louise a quitté le domicile conjugal alors que ses enfants étaient encore jeunes. Elle n'a plus donné signe de vie. Sa fille Martine est restée dans la petite ville de bord de mer où elle est devenue médecin. Aujourd'hui Audrey, la fille de Martine, la trentaine indépendante, revient rendre visite à ses parents. Elle va trouver par hasard un cahier ayant appartenu à sa grand-mère, un journal qui pourrait enfin expliquer son départ. Éclaircira-t-il les non-dits qui altèrent depuis toujours les relations au sein de la famille ? Audrey y trouvera-t-elle les réponses aux questions qu'elle se pose sur son propre avenir ? Un film de Julie Lopes-Curval avec Catherine Deneuve, Marina Hands et Marie-Josée Croze dans les rôles principaux.

samedi 17 octobre 2009

Joseph Choï

Joseph Choï est un artiste coréen qui vit et travaille en région parisienne et a une production importante. Il peint à partir de vieux clichés qu'il trouve en chinant dans les brocantes. On est devant un processus de transformation, on passe de la dimension photographique à la dimension picturale plus floue et effacée. Un travail intéressant, quelques oeuvres assez sordides puisqu'elles représentent des personnages ou scènes de guerre (Vietnam, Prague, Mai 68...), et d'autres pièces, plus guimauves, qu'on verrait bien dans son salon pour une somme comprise entre 1000 et 7000 € ! Du 15 octobre au 21 novembre 2009 les peintures de Joseph Choï sont exposées à la galerie Univer, cité de l'Ameublement 75011 Paris.

dimanche 11 octobre 2009

The informant !

Mark Whitacre, cadre supérieur chez ADM (Archer Daniel Midlands), géant de l'agroalimentaire dans les années 1990, décide un jour de dénoncer les pratiques illicites de son entreprise. Il devra collaborer avec le FBI, porter un micro et jouer les agents secrets pour fournir des preuves tangibles, mais il semblerait que Mark Whitacre ait lui-même tiré profit des pratiques qu'il dénonce... Un film de Steven Soderbergh avec Matt Damon et Scott Bakula dans les rôles principaux. Ce film est excellent si on a envie de dormir... effet soporifique assuré ! Une histoire tellement compliquée, tellement confuse qu'on n'y comprend rien ! Pour ma part, ce fût un supplice de rester jusqu'à la fin !

vendredi 9 octobre 2009

(500) jours ensemble

Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée. Au 31ème jour, les choses avancent, lentement. Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le tourbillon étourdissant d'une vie avec Summer. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine, mais pas sans espoir. Alors que l'histoire fait des aller-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de cœur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l'amour... Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité.
Racontée astucieusement, par petites touches et dans le désordre, cette histoire d'amour est servie par un couple d'acteurs craquants, Joseph Gordon-Levitt, petit-fils du metteur en scène Mickael Gordon, et Zooey Deschanel, fille du chef-opérateur Caleb Deschanel, le tout sur un fond de musique pop.

jeudi 8 octobre 2009

Belka, Undercover Project

Belka, vidéaste et graphiste de formation, a créé la marque Hardcore Session en 1993 et a réalisé plusieurs pochettes de disques, notamment, Basic, 2Bal2Neg, Assassins. Il se passionne également pour la mode et créé ainsi ses premiers tee-shirts qui rencontrent un grand succès.
Belka qui n'a cessé de photographier pendant plusieurs années, expose à présent ses clichés.
J'ai découvert cet artiste sympathique lors de son vernissage le 8 octobre dernier dans un bar parisien. Un travail intéressant sur la culture urbaine, dommage qu'il ne soit pas mis en valeur dans ce lieu qui ne se prête pas aux expositions (mauvais éclairage, manque de recul...) ! Jugez par vous-même en allant prendre un verre dans ce bar par ailleurs agréable ! C'est du 9 au 22 octobre 2009, au café Downtown, 46, rue Jean-Pierre Timbaud dans le 11ème arrondissement de notre capitale !

mercredi 7 octobre 2009

Le dernier pour la route

Hervé Chabalier (François Cluzet), quinquagénaire, marié à Agnès (Anne Consigny) et père de Thomas (Arthur Moncla), patron d'une agence de presse, est alcoolique malgré sa réussite sociale. Un jour, il a un déclic et décide de combattre sa dépendance. Il s'éloigne alors de sa famille pour se rendre dans un centre de soin où il découvrira la thérapie de groupe fondée sur la formulation et la positive attitude. Adapté du roman autobiographique de Hervé Chabalier, Le Dernier pour la route est le premier long métrage de Philippe Godeau en tant que réalisateur. En effet, Philippe Godeau était jusqu'à présent producteur et distributeur via sa société Pan Européenne. Le dernier pour la route est très bien documenté et renseigne ainsi parfaitement sur le sujet. François Cluzet est plus que convaincant en alcoolo et Mélanie Thierry est aussi étonnante que touchante, elle incarne l'abandon et le dégoût de soi dans le personnage de Magali, une jeune fille écorchée vive. Je suis convaincue que ce film donnera le déclic indispensable à certains alcooliques pour commencer une cure de désintox !

mardi 6 octobre 2009

Neuilly sa mère !

Sami Benboudaoud, adolescent de 14 ans, réside dans une cité de Châlon où il a de deux bons potes, Jason et Mam. Malgré l'absence de son père décédé et une vie modeste, il vit heureux auprès de sa mère courageuse et aimante. Cette dernière a une opportunité de travail et doit confier la garde de son fils à sa soeur. Sami se voit alors propulser dans l'enfer de Neuilly-sur-Seine chez sa tante Djamila (Rachida Brakni) mariée à Stanislas de Chazelle (Denis Podalydès) qui a la garde de ses deux enfants issus d'un premier mariage, Charles (Jérémy Denisty) qui ambitionne de devenir Président de la République et Caroline (Chloé Coulloud). Sami intègre le collège privé Saint-Exupéry et se retrouve dans la même classe que son cousin Charles avec lequel il a peu d'affinités. Sami tente de séduire Marie (Joséphine Japy) la plus jolie fille du collège à ses yeux, réputée pour être difficile dans le choix de ses partenaires. Difficile de s'intégrer quand on passe d'une cité de Châlon au 9.2., difficile d'effacer les préjugés qui font de lui d'emblée une racaille ! Mais Sami est opiniâtre et s'accroche !
Malgré une réalisation médiocre de Gabriel Julien-Laferrière, malgré quelques clichés (encore et toujours), malgré une erreur de casting, en effet, Marie paraît bien plus âgée que Sami, malgré une bien mauvaise interprétation de Rachida Brakni dans le rôle de la tante Djamila, cette comédie est savoureuse et drôle. Comme quoi !

lundi 5 octobre 2009

La proposition

Margaret Tate (Sandra Bullock), éditrice aussi talentueuse que tyrannique, est menacée d'extradition vers son pays natal, le Canada. Pour continuer à vivre aux Etats-Unis, elle contraint son assistant, Andrew Paxton (Ryan Reynolds), à l'épouser. Ce dernier accepte de jouer le jeu à condition d'une belle promotion. Pour être crédible, notamment aux yeux d'un officier de l'immigration spécialiste du mariage blanc, le couple part en week-end en Alaska dans la famille d'Andrew pour fêter les 90 ans de sa grand-mère. Mais rien ne va se dérouler comme prévu... La réalisatrice Anne Fletcher maîtrise ici parfaitement les codes de la comédie sentimentale. De la gaité, une délicieuse légèreté, quelques scènes d'émotion salvatrices et c'est tout ! Mais c'est juste ce qu'il faut pour se changer les idées !

vendredi 2 octobre 2009

Elton John & Ray Cooper

Le couple éphémère, Elton John/Ray Cooper, était en concert unique hier (2 octobre 2009) au Palais des Congrès de Paris !
Que dire sur ce concert sinon du bien... tout d'abord le concert a commencé à l'heure à 5 minutes près, c'est suffisamment rare pour être noté !
Je plante un peu le décor : deux écrans géants de chaque côté de la scène, un piano à queue Yamaha au centre et tous les instruments (cymbales, timbales, gong ou autres xylophones...) du percussionniste Ray Cooper côté cour.
20h05 donc, Elton John apparaît, il est vêtu d'un beau costume queue-de-pie brodé Stardust kiss à droite et Elton John à gauche et porte de petites lunettes rectangles fumées améthystes ! Classe et sobre, rien à voir avec son look d'antan où il portait une perruque à la Mozart ou un déguisement de Donald ! Il prend place au piano et enchaîne les grands classiques parmi son très large répertoire pendant près de 3 heures. Oui, oui, 3 heures ! Un pianiste génial, mais en plus une endurance incroyable ! Certes, 189,50 € la place, mais pour ce prix on nous sert du concentré ! On ressent très vite une grande complicité entre les deux musiciens, ils se connaissent par coeur. Si Elton John est un pianniste hors pair, Ray Cooper est un surdoué du tambourin, des cymballes... il a participé à la production de plusieurs albums mythiques tels que The Who, George Harrison, Wings, Art Garfunkel among others, Paul McCartney, Ringo Starr, Eric Clapton, Pink Floyd et Elton John of course !
Proche de son public, Elton John prend le temps de signer des autographes à la fin du concert.
Un show grandiose que je ne suis pas prête d'oublier !

mercredi 30 septembre 2009

L'affaire Farewell

Moscou, au début des années 80, en pleine Guerre Froide. Sergueï Grigoriev, colonel du KGB déçu du régime de son pays, décide de faire tomber le système. Il prend contact avec un jeune ingénieur français en poste à Moscou, Pierre Froment. Les informations extrêmement confidentielles qu'il lui remet ne tardent pas à intéresser les services secrets occidentaux. Mitterrand lui-même est alerté et décide d'informer le président Reagan : un gigantesque réseau d'espionnage permet aux Soviétiques de tout connaître des recherches scientifiques, industrielles et militaires à l'Ouest ! Les deux hommes d'Etat décident d'exploiter ces données ultra sensibles transmises par une mystérieuse source moscovite que les Français ont baptisée : Farewell. Homme sans histoires, Pierre Froment se retrouve alors précipité au coeur de l'une des affaires d'espionnage les plus stupéfiantes du XXème siècle. Une affaire qui le dépasse et qui menace bientôt sa vie et celle de sa famille...
Il manque l'essentiel à ce film d'espionnage, le suspense et une bonne dose d'action ! De surcroît, un scénario plat et mou, des dialogues peu musclés et une atmosphère pas assez glauque pour une guerre froide... en font un film qui manque vraiment de peps ! Malgré un jeu impeccable d'Emir Kusturica et Guillaume Canet dans les rôles principaux, Christian Carion n'a pas aiguisé mon attention !

Le petit Nicolas

Nicolas est un petit garçon sans histoire, il mène une vie paisible au sein d'un foyer chaleureux entre son père et sa mère qui le chérissent. Un jour, il surprend une conversation entre ses parents et croit comprendre que sa mère est enceinte. Comme il ne veut pour rien au monde changer de vie, avec l'aide de sa bande de copains, il va tout mettre en œuvre pour rester le fils unique et adoré de ses parents.
Adaptation très réussie du réalisateur Laurent Tirard d'après le roman illustré de René Goscinny qui met en scène un petit garçon dans les années 50. Délicieux casting aussi bien chez les adultes que chez les enfants, ce film aborde les thèmes de l'enfance, la camaraderie, les rapports à la maîtresse, la peur de l'abandon... Belle dose d'humour, personnages attachants, on se laisse aller avec délice !

mardi 22 septembre 2009

Moi ! Moi ! Moi !

Pauline (Christine Anglio) et Franck (Eric Théobald) forment un couple depuis six ans, mais ils ne se supportent plus. Franck, persuadé que Pauline a un amant, l'a quittée officieusement, mais tous deux partagent toujours le même appartement par commodité, l'un attendant que l'autre parte et vise versa, sans qu'aucun d'eux ne fasse le premier pas. C'est dans une atmosphère très tendue qu'intervient la soeur de Franck, Lucie (Corinne Puget), fraîchement divorcée. Elle vient se changer les idées le temps d'un week-end chez son frère et sa belle soeur qui est aussi son amie d'enfance.
Cette pièce contemporaine est hilarante, on
y parle d'amour, d'amitié, d'argent, de sexe... Le mensonge, la trahison, la manipulation sont également présents et donnent lieu à des situations cocasses. Du rire assuré pendant 1h30 ! La mise en scène est d'Eric Théobald et les textes sont de Christine Anglio et Corinne Puget !

lundi 21 septembre 2009

Un carrosse à Versailles

Les oeuvres de l'artiste contemporain Xavier Veilhan sont exposées au château de Versailles. La pièce majeure de cette exposition : Le carrosse ! Long de 15 m, il est installé dans la cour d'honneur du château. Inspiré de celui de Louis XIV, ce carrosse est fabriqué en tôle pliée et soudée. Après Jeff Koons l'année dernière, c'est donc la seconde fois que la résidence royale accueille de l'art contemporain. Cette exposition se tient du 13 septembre au 13 décembre 2009.

samedi 19 septembre 2009

Le Coach

Chêne est un coach renommé qui accumule les succès professionnels. Mais il est aussi un joueur de poker invétéré qui a des dettes colossales. A bout de patience, sa femme le quitte. Pris à la gorge par ses créanciers, Chêne accepte un contrat qui peut le sauver : coacher à son insu Patrick Marmignon, un directeur très singulier qui semble être le pire coaché imaginable.
Échange de bons procédés entre Patrick Marmignon, moins naïf qu'il n'y parait, et Maximilien Chêne, qui excelle en coach blasé, ce duo donne lieu à de nombreuses scènes réjouissantes.
Le Coach est une comédie drôle et humaine, bien rythmée tant au niveau des dialogues que dans l'enchaînement des situations, sous la direction d'Olivier Doran avec Jean-Paul Rouve et Richard Berry dans les rôles principaux. Moment de détente salvateur assuré, on peut juste regretter que le scénario n'évite pas quelques facilités et/ou clichés.

dimanche 13 septembre 2009

Psy

Comédie écrite et mise en scène par Nicolas Taffin avec Benoît Cauden ou Guillaume Eymard, Carine Beaufils ou Ludivine Desrousseaux, Stéphanie Haye et Nicolas Taffin au théâtre le Méry, 7, place Clichy à Paris.
Bien que les acteurs nous offrent un travail formidable, bien qu'ils se donnent à fond avec un talent indiscutable, bien que leur complicité ne nous échappe pas, cette comédie qui se veut drôle ne l'est pas ! Un humour lourdingue auquel je n'ai pas été sensible ! Si comme moi, vous êtes adepte du genre allenien, abstenez-vous !

jeudi 10 septembre 2009

Les regrets

Mathieu Lievin, 40 ans, architecte parisien, prend la route pour rejoindre la petite ville de son enfance où sa mère vient d'être hospitalisée en urgence. Dans la rue, il croise Maya, son amour de jeunesse, qu'il n'a pas revue depuis quinze années. Accompagnée d'un homme et d'une petite fille, elle ne lui adresse pas la parole. Deux heures plus tard, le téléphone sonne dans la maison familiale : c'est Maya qui l'invite à venir la retrouver chez elle. Il hésite un court instant puis accepte...
Scénario bien pauvre ! Tout au long du film on tourne en rond, on passe son temps à se poser des questions parce que le réalisateur n'a pas fait correctement son job ! Entre scènes grotesques et clichés, quand ce n'est pas des scènes d'amour mal tournées et/ou mal jouées, ce film manque de crédibilité. J'ai pourtant essayé de m'accrocher, mais rien à faire...
Les regrets, je regrette !

mardi 8 septembre 2009

FIAC

Du 22 au 25 octobre prochain c'est la 35ème édition de la FIAC (Foire Internationale de l'Art Contemporain) qui se tiendra au cœur de Paris ! Comme l'année précédente, cela a lieu à deux endroits qui se prêtent parfaitement à l'évènement : Le Grand Palais avenue Winston Churchill et la cour carrée du Louvre rue de Rivoli. Le tarif est de 28 € pour une journée ou 23 € si vous achetez votre billet en prévente et entrée coupe-file ce que je vous recommande vivement vu le monde. Vous pouvez aussi optez pour le laisser-passer permanent (4 jours) pour 50 €. Voilà, la FIAC est un évènement incontournable pour les experts ou amateurs d'art contemporains, vous n'achèterez probablement rien, mais au moins vous en prendrez plein les yeux ! Pour acheter votre entrée coupe-file, cliquez ici FIAC et sélectionnez Boutique dans le menu.

lundi 7 septembre 2009

A deriva

Filipa (Laura Neiva dont c'est le premier film), une adolescente de 14 ans, passe l'été à Buzios, non loin de Rio de Janeiro, avec ses parents (Vincent Cassel & Debora Bloch), sa soeur et son petit frère. Au cours de ses vacances elle découvre l'amour en offrant ses charmes à un homme plus âgé, elle découvre également que son père, romancier célèbre, entretient une relation avec une belle Américaine. C'est le début d'une longue série de moments douloureux que l'adolescente devra surmonter cahin-caha. Malgré un scénario qui manque de consistance, ce drame familial du réalisateur Heitor Dhalia se laisse regarder avec plaisir, grâce aux magnifiques prises de vues, aux paysages côtiers qui donnent envie de repartir en vacances, à l'énergie des enfants ou adolescents, au jeu des acteurs, le tout bercé par une mélodie épurée d'Antonio Pinto. J'ai vu ce film en avant première en présence de Vincent Cassel qui en a fait une rapide et originale présentation en brésilien puis en français. Pas absolument, mais à voir tout de même !

samedi 5 septembre 2009

Au ciel noir de Christine Guinamand

Du 5 septembre au 10 octobre 2009, Christine Guinamand expose ses peintures et sculptures à la galerie Trafic, 13 Cité de l'Ameublement 75011 Paris métro Faidherbe Chaligny. Vous y découvrirez :
  • Huiles sur toile : La dompteuse de maléfices, Coupable d'obscurité, Mélancolie à la crépine, Quel est donc ce serpent qui siffle dans ma tête
  • Huiles sur papier marouflés sur toile : Amours vipériennes, Visionnaire, Vortex, Pétrification, Le petit déjeuner est servi, Le gardien, Rébus, La prisonnière, La sorcière, Le sourcier, Transmission, In-pace, Le rêve, Table magique, Sous la terre endormie, La chute, Noire pécheresse, Rencontre cruciale, Autoportrait, Sanctuaire de la femme noire, Les braves gens ne courent pas les rues, Faune
  • Huile sur bois : Forêt année zéro
  • Sculpture en savon : Je m'en lave les mains
  • Huile & collage sur carton : Requiem pour un trophée
  • Huile sur assiette : Après l'angélus

mardi 1 septembre 2009

Les Catilinaires

Ma femme et moi, nous pensions avoir atteint le port. Personne ne viendrait déranger notre solitude dans ce coin perdu au fond de la forêt. Mais il ne faut jamais se croire hors de danger : l'ennemi guettait, en la personne de notre voisin. Méfiez-vous des voisins, surtout s'ils se taisent avec autant d'obstination que Palamède Bernardin. Ce roman fait d'angoisse et de suspense est pour le moins original, mais quel malaise en parcourant ces pages ! Au final, peu de plaisir à la lecture de ce livre, juste de la curiosité qui m'a poussée à l'achever. J'espérais roman plus distrayant pour l'été. Je dois cependant reconnaître le talent de l'auteur Amélie Nothomb.

dimanche 30 août 2009

Les rencontres d'Arles Photographies 2009

Les rencontres d'Arles Photographies 2009 propose cette année 66 expositions dans l'exceptionnel cadre arlésien (églises du XIIè siècle, bâtiments industriels...), des spectacles utilisent le patrimoine romain et la théâtralité de la ville pour raconter la photographie comme nulle part ailleurs. L'essentiel des programmes présentés sont des productions inédites pour Arles souvent demandées ensuite dans le monde entier. La mise en scène des expositions fait l'objet d'un travail particulier réalisé en liaison avec les artistes, les commissaires d'expositions, venus des plus grandes institutions internationales et avec l'équipe des Rencontres. Parmi ces nombreuses expositions j'ai opté, bien conseiller par ma sœur, pour Nan Goldin et ses invités. The ballad of sexual dependency est le journal intime visuel de Nan Goldin qui l'a rendu célèbre. Depuis plus de trente ans, elle fait la chronique de sa vie et de sa famille élargie à Boston, Berlin, Londres, Tokyo, en Egypte et dans le Lower East Side new-yorkais. Cette exploration l'a amenée à bâtir un portrait de son univers et de notre époque. The ballad of sexual dependency est une série de diaporamas de la photographe projetées en musique pendant près d'une heure.
Parmi ses invités, on découvrira ou redécouvrira le travail de :
  • David Armstrong : Images réalisées au cours des dix dernières années, de la mode aux portraits.
  • Marina Berio : Des lumières d'ateliers d'artistes, des routes, des tunnels, la campagne, évoquent le voyage et le passage dans des négatifs photographiques redessinés au fusain sur papier par la photographe.
  • Jean-Christian Bourcart : Reflet de la pauvreté ordinaire cachée derrière les stigmatisations et les stéréotypes.
  • Antoine d'Agata : Aux limites de l'acte photographique : un journal intime.
  • JH Engström : Narration autobiographique de la vie quotidienne du photographe et de sa famille.
  • Christine Fenzl : Avec les portraits de jeunes de divers pays vivant dans des situations urbaines extrêmes. Christine Fenzl leur donne l'occasion de témoigner de leur quotidien.
  • Jim Goldberg : Le photographe américain suit la vie de jeunes désoeuvrés qui habitent les banlieues de Los Angeles.
  • Leigh Ledare : Exploration brutale et intime de la relation ambiguë entre l'artiste et sa mère.
  • Boris Mikhailov : Témoignage en temps de guerre dans la Russie froide et bleutée.
  • Anders Petersen : Les photographies en noir et blanc d'Anders Pertersen effleurent notre réalité dans un style documentaire intime et personnel.
  • Jack Pierson : La fascination qu'exercent sur l'artiste la Floride, le Massachusetts et la Californie, font l'objet de photographies qui prennent vie sur les murs.
  • Lisa Ross : Eléments de la transcendance et de la dévotion : structures délicates et matériaux éphémères dans un paysage désertique.
  • Anneliers Strba : Voilà plusieurs décennies qu'Annelies Strba photographie les membres de sa famille dans une vision nostalgique du temps passé, documentant les relations humaines, l'enfance et l'apprentissage de la vie.