vendredi 17 juillet 2009

Derain, un fauve pas ordinaire

André Derain (1880 - 1954) commence à peindre à Chatou en 1895. Il peint chaud. Tellement chaud qu'à sa peinture et à celle de quelques autres, on donne le nom de fauvisme : les couleurs éclatent comme des bâtons de dynamite. Dans ce Paris d'avant guerre où les peintres se nomment Vlaminck, Matisse, Picasso, Braque, Derain s'est fait un nom. Il suivra, jusqu'à sa mort en 1954 à Chambourcy, un parcours très personnel. Ses natures mortes, ses portraits, ses nus tournent résolument le dos à toutes les avant-gardes. Sa curiosité l'entraîne ailleurs : livres illustrés, sculptures, décors et costumes pour la scène. Patrice Bachelard révèle dans cet ouvrage André Derain, celui qui disait : D'ailleurs un art ne pourrait pas être moderne puisqu'il mourrait en naissant. L'art c'est encore et toujours la mémoire des générations.

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