lundi 27 juillet 2009

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Millénium 1

Chaque année depuis trente-six ans, un vieil homme reçoit à son anniversaire une fleur séchée dans un joli petit cadre, un envoi évidemment anonyme ; tous ont été accrochés à un mur de son bureau. Et, chaque année, il téléphone immédiatement à un commissaire à la retraite pour lui confirmer le message reçu. Quel message ? De qui ? Pourquoi ?
Succès mondial pour cette saga, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes est le premier tome d'une trilogie de romans policiers de l'écrivain Stieg Larsson.
On préfère souvent le roman au film, dans le cas de Millenium 1, j'ai pris autant de plaisir en regardant le film qu'en lisant le livre, même si ce dernier offre plus de détails.

dimanche 26 juillet 2009

Adieu Gary

Au milieu de nulle part, une cité ouvrière vidée de sa population depuis quelques années déjà. Pourtant, certains habitants ont décidé d'y rester, plus par choix que par nécessité, parce que c'est là qu'ils sont nés et qu'ils ont grandi. Parmi eux il y a Francis, l'ouvrier consciencieux qui continue d'entretenir la machine sur laquelle il a travaillé toute sa vie ; Samir, son fils , qui revient dans le quartier après une longue absence ; mais aussi Maria, la voisine, vivant seule avec son fils José qui veut croire que son père est Gary Cooper. Il va donc l'attendre tous les jours dans la ruelle de ce no man's land contemporain, qui ressemble à s'y méprendre à un décor de Western...
Il ne se passe pas grand chose en apparence, mais bien plus dans le fond, il faut simplement lire entre les lignes... un humour subtile, une interprétation juste, une osmose entre les acteurs, je qualifierai ce film d'élégant. Un bémol tout de même : quelques longueurs qui pèsent au final ! Si vous êtes adepte des films d'action ou rythmés abstenez-vous !

lundi 20 juillet 2009

Le roi de l'évasion

Armand (Ludovic Berthillot) vendeur en matériel agricole, est un quadragénaire gay en pleine crise. Las de sa vie de célibataire gay, il ne sait plus trop, voile ou vapeur ? Un jour il croise le chemin de Curly (Hafsia Herzi), belle adolescente et fille d'un de ses amis et il vire de bord. Curly s'éprend de lui et ne veut plus le quitter. Ensemble ils fugueront avec à leurs trousses, le père de l'adolescente, la police, les voisins et amis du village... Le film traite du problème de l'homosexualité, du détournement de mineur, de la prise de drogues (hallucinogènes aphrodisiaques)... sujets dédramatisés grâce notamment à l'humour présent tout au long du film. Quelques scènes de sexe champêtres crues et explicites, par exemple des fellations entre vieux copains ou collègues... le film n'est pourtant jamais vulgaire et les personnages attachants. Une scène finale cocasse qui vaut le détour à elle seule, avec une orgie entre homosexuels quadra et quinquagénaires. Ce film d'Alain Giraudie est bien éloigné du cinéma français formaté où l'on retrouve toujours les mêmes acteurs. Ca change !

vendredi 17 juillet 2009

Derain, un fauve pas ordinaire

André Derain (1880 - 1954) commence à peindre à Chatou en 1895. Il peint chaud. Tellement chaud qu'à sa peinture et à celle de quelques autres, on donne le nom de fauvisme : les couleurs éclatent comme des bâtons de dynamite. Dans ce Paris d'avant guerre où les peintres se nomment Vlaminck, Matisse, Picasso, Braque, Derain s'est fait un nom. Il suivra, jusqu'à sa mort en 1954 à Chambourcy, un parcours très personnel. Ses natures mortes, ses portraits, ses nus tournent résolument le dos à toutes les avant-gardes. Sa curiosité l'entraîne ailleurs : livres illustrés, sculptures, décors et costumes pour la scène. Patrice Bachelard révèle dans cet ouvrage André Derain, celui qui disait : D'ailleurs un art ne pourrait pas être moderne puisqu'il mourrait en naissant. L'art c'est encore et toujours la mémoire des générations.

mercredi 15 juillet 2009

The reader

Michael Berg (jeune : David Kross / Adulte : Ralph Fiennes), adolescent de 15 ans, vit en Allemagne de l'ouest peu après la seconde guerre mondiale. Un jour, tandis qu'il rentre chez lui, il a un malaise et doit s'arrêter en chemin. Il trouve refuge sous un porche quand Hanna Schmitz (Kate Winslet) qui réside là, lui porte secours. Quelques semaines plus tard Michael revient offrir des fleurs à Hanna pour la remercier. Commence alors une histoire d'amour torride entre l'adolescent et Hanna de 20 ans son aînée. Rapidement s'installe entre eux un rite, Michael fait la lecture à Hanna, puis ils font l'amour. Hanna disparaît un jour sans prévenir, sans un mot d'explication, sans laisser d'adresse. Le jeune homme a le cœur brisé et ne la retrouvera que dans de bien tristes circonstances. En effet, Michael est devenu étudiant en droit et assistera à un procès pour crimes de guerres ; Hanna fait partie des accusées. Pendant les décennies qui suivront, Michael sera partagé entre son amour de jeunesse, sa déception et son incompréhension. Malgré quelques longueurs, quelques imperfections, malgré la multiplication d'ellipses chronologiques qui ne compliquent cependant pas la donne, ce film de Stephen Daldry nous offre un récit touchant servi par des comédiens chevronnés. Un clin d'oeil particulier à Sydney Pollack décédé pendant le tournage.

lundi 13 juillet 2009

Jardin éphémère 2009

Le parvis de l'Hôtel de Ville se transforme en exposition promenade à la découverte de plantations variées. Ce jardin vous propose des animations, rencontres avec des jardiniers de 8h à 20h jusqu'au 14 juillet 2009. Promenade verte trop courte, mais jolie et didactique !

samedi 11 juillet 2009

"Go home" Miss. Tic

La galerie Lélia Mordoch expose les œuvres de Miss. Tic, artiste, plasticienne et poète connue notamment pour ses pochoirs représentant essentiellement des femmes sur les murs de notre capitale. En 2007, Miss. Tic signe l'affiche du film de Claude Chabrol, La fille coupée en deux, avec Ludivine Sagnier et Benoît Magimel dans les rôles principaux. L'exposition est prolongée jusqu'au 19 juillet, vous avez encore quelques jours... Infos pratiques : Galerie Lélia Mordoch - 50, rue Mazarine 75006 Paris - Métro : Odéon

Les bancs de Versailles

Abîmés par le temps, les bancs du parc du château de Versailles recherchent des mécènes afin d'être rénovés. 170 bancs au total dont 92 en marbre et 78 en pierre nécessitent une restauration pour laquelle particuliers et entreprises peuvent participer à hauteur de 3 800 € par banc (participation déductible des impôts jusqu'à 65 %). Jean-Jacques Aillagon, Président de l'établissement public, est à l'origine de cette opération pour assurer la pérennité des bancs, premières victimes de cassures, de fêlures et offrir ainsi un meilleur confort aux 5,6 millions de touristes et promeneurs. Les plus généreux verront fixer au pied du banc une plaque à leur nom pour rappeler leur don.

vendredi 10 juillet 2009

King of Pop chez Mme Tussauds

Une statue de cire de Michael Jackson a été créée pour fêter son retour sur la scène, mais finalement cette réplique a servi à commémorer la mort du chanteur. Cette statue a été dévoilée chez Mme Tussauds à Londres. Cette effigie est la 13è du chanteur, tandis que la reine Elizabeth II en compte 20 !

mardi 7 juillet 2009

Donna Summer

Donna Sommer, chanteuse pop américaine et mythe de la musique disco des années 70/80 se produit au Palais des Congrès pour un concert exceptionnel le mardi 7 juillet 2009. A 61 ans (oui oui, je sais, elle n'a pas 61 ans sur la photo :-) ), la diva du disco assure, déménage et métamorphose la salle du Palais des Congrès, habituellement pondérée, voir impassible, en véritable dancefloor ! A peine arrive-t-elle sur scène que tout le monde est déjà debout à se déhancher et à taper dans ses mains ! Lors de la première partie du concert, Donna, supposée assister à la cérémonie d'adieu de son ami Michael Jackon, lui rend un hommage directement sur scène ; Michael Jackson apparaît sur fond d'écran géant tandis que Donna fait son speech et termine en interprétant la chanson Smile. Une fois cette parenthèse un peu triste refermée, elle redonne l'énergie nécessaire à son public et en quelques secondes la salle est à nouveau une discothèque géante... une façon de nous dire que la vie est plus forte que la mort ! Nous dansons sur ses plus grands tubes qu'elle interprète tour à tour, Love to love you baby, Bad girls, Last dance, Hot stuff, I feel love, On the radio, She works hard for the money... and so on... Si on avait voulu parfaitement me combler, on aurait dit à Barbara Streisand de venir 10 minutes pour le fameux duo No more tears... non mais là je rêve...

lundi 6 juillet 2009

Une image peut en cacher une autre

250 peintures, dessins, sculptures, gravures, objets divers et films soigneusement sélectionnés et exposés au Grand Palais. Le point commun de ses œuvres d'art ? L'ambiguïté consciemment voulue par l'artiste ! Une belle place est forcément donnée au peintre/sculpteur Salvador Dali (1904 - 1989), maître dans l'art de créer des images à figurations multiples, maître du scénario énigmatique et imprévisible, avec par exemple L'énigme sans fin (1938) ou Le Grand Paranoïaque. Très certainement l'exposition la plus intéressante que j'ai vue en 2009... mais l'année n'est pas terminée ! En revanche, au moment où je pianote, l'expo est bien terminée.

Le hérisson

Paloma Josse (Garance Le Guillermic), petite fille de 11 ans issue d'une famille aisée, vit dans un bel immeuble parisien avec ses parents et sa soeur aînée Colombe (Sarah Le Picard). Paloma a une intelligence hors du commun, mais elle est suicidaire et envisage de mettre fin à ses jours le jour de ses 12 ans, dans quelques semaines. Une rencontre improbable entre son nouveau voisin japonais, Monsieur Kakuro Ozu (Togo Igawa) et sa concierge Renée Michel (Josiane Balasko) va un peu changer sa vision du monde... Le hérisson est une adaptation du roman L'élégance du hérisson par la réalisatrice Mona Achache dont c'est le premier long métrage. Ce film regorge de scènes amusantes, touchantes, voire poignantes. Je n'ai pas lu le livre, mais il paraît que l'esprit est conservé... Une chose est sûre, vous ne porterez plus le même regard sur votre concierge...

dimanche 5 juillet 2009

Very bad trip

Quatre amis s'offrent une virée à Las Vegas pour enterrer la vie de garçon de l'un d'entre eux. Ils commencent par monter sur le toit de leur hôtel pour trinquer. Le lendemain matin, quand ils se réveillent dans leur chambre d'hôtel, le futur marié a disparu et les trois autres se réveillent dans une chambre dévastée avec la gueule de bois et parfaitement amnésiques. Il semblerait que quelqu'un leur ait administré une drogue... Ils leur faut alors rassembler leurs bribes de souvenirs et retrouver à tout prix leur ami attendu pour la cérémonie de mariage le lendemain. Scènes d'humour, scènes de débauche, situations incongrues pour cette comédie déjantée ! Vous passerez un bon moment.

samedi 4 juillet 2009

George Benson

Chanteur, guitariste et compositeur, à 66 ans George Benson donne un concert unique au Palais des Congrès le samedi 4 juillet 2009. Hommage à Nat King Cole avec ce show intitulé An unforgettable tribute to Nat King Cole ! La dernière fois que j'ai vu Benson chanter, j'étais au Night Club, discothèque du Palais des Congrès, j'avais 15 ans, trop fière le lendemain de dire à mes copines de lycée que je l'avais vu ! A l'époque on l'entendait partout, qui n'a pas dansé sur Give me the night ou sur Turn you love around ? Depuis, il a pris quelques rides, quelques kilos aussi, mais la voix est intacte ! L'improvisation était au rendez-vous, je vous rappelle que ce guitariste hors pair a la particularité de chanter les notes qu'il joue sur son instrument. Une première partie un peu ramollo à mon goût avec les chansons telles que Mona Lisa, Too Young, et un spectacle un peu short pour des places à 111,50 € dans le carré or ! Mais bon, tous les américains nous font le coup au Palais ! Retenons seulement le chanteur de charme à la voix caressante... on n'appelle pas cela un crooner ?

Cake aux légumes

Ingrédients (6/8 pers.) :
- 1 poivron vert évidé et taillé en petits carrés
- 1 poivron rouge (idem)
- 1 poivron jaune (idem)
- 1 courgette coupée en dés
- 130 g de farine
- 30 g de tomates séchées coupées en petits morceaux
- 30 g d'olives noires dénoyautées et coupées en morceaux
- 1 gousse d'ail dégermée, écrasée et hachée
- 10 centilitres d'huile d'olive + 5 centilitres pour les légumes
- 3 œufs légèrement battus
- 1 sachet de levure
- Sel et poudre de piment d'Espelette ou de Cayenne

Préparation :
Faites chauffer 5 centilitres d'huile d'olive et versez les 3 sortes de poivrons. Faites-les sauter pendant 3 minutes dans une grand poêle puis incorporez la courgette coupée en dés. Salez, poivrez et laissez cuire à nouveau pendant 1 minute. Enfin débarrassez sans égoutter sur une plaque.
Allumez votre four à 180°(th 6).
Dans un grand saladier versez la farine, faites un petit puits (fontaine), puis ajoutez la levure, le sel, un peu d'Espelette ou de Cayenne, les œufs battus, les 10 cl d'huile, l'ail hachée, les dés de tomate et d'olives noires, remuez bien pour avoir la consistance d'une pâte, puis ajoutez tous vos légumes de la plaque en les mélangeant avec une spatule en bois.
Versez dans votre moule à cake et cuisez au four pendant 45 mn (afin de vérifier la cuisson, plongez la pointe d'un couteau dans la préparation, elle doit être sèche).

Votre cake est prêt, servez-le aussi bien à l'apéritif qu'en accompagnement de votre plat principal !

La tête de la statue de la Liberté

La couronne de la statue de la Liberté de nouveau ouverte au public ! La tête de la statue de la Liberté à New York, inaccessible depuis le 11 septembre 2001, a été rouverte au public avant-hier à l'occasion de la Fête de l'Indépendance des Etats-unis. L'accès à la couronne s'effectue par un escalier de 168 marches, qui avait été interdit pour des raisons de sécurité après les attentats contre le World Trade Center. La base, le piédestal et le pont d'observation avaient déjà rouvert en 2004, mais pas la couronne. Les autorités américaines ont longtemps hésité avant de rouvrir ce lieu hautement symbolique. Quelques travaux ont été réalisés et la sécurité renforcée. Seulement 30 visiteurs par heure peuvent admirer la vue sur le port de New York depuis la couronne en grimpant tout en haut à l'intérieur de la statue... prenez votre mal en patience !