Le livre a fait le tour du monde et a obtenu le prix Goncourt en 1975. Romain Gary avait déjà reçu ce prix pour "Les racines du ciel", mais l'auteur se suicide en laissant ces derniers mots : "j'ai prouvé ce que j'avais à prouver". Dans cette histoire d'amour filial entre une vieille juive, ex prostituée avant Auschwitz, et un adolescent arabe abandonné chez elle, le flot bouillonnant de l'humain bouscule tous les conflits de la terre, culbute les dogmes et les idées reçues, renverse les dieux pour faire place à ce qui nous manque tant aujourd'hui : la tolérance, clé de la vie ! Vous n'oublierez jamais l'intimité de ces deux-là. Elle est faite de peurs mêlées de joie, d'humour, avec les mots simples des pauvres gens, le bons-sens et le coeur gros comme ça de ceux qui ne peuvent pas s'abriter derrière le faux-semblant de la culture, la naïveté de l'enfance qui s'achève... C'est drôle, très drôle, mais parfois aussi triste, très triste ! Quoi qu'il en soit, réussi, très réussi !
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