A l'initiative de la Fondation Cartier, William Eggleston mène, depuis 2006, un vaste projet qu'il consacre à Paris. Les images présentées dans l'exposition ont été réalisées au cours de quatre séjours à paris ; elles laissent entrevoir l'ampleur d'un projet amené à se poursuivre. Les peintures, dévoilées au public pour la première fois, révèlent également le caractère inédit de cette exposition. Les associations entre peintures et photographies ont originellement été créées par l'artiste pour le livre accompagnant l'exposition. En 2001, la Fondation Cartier organise la première rétrospective de la carrière de l'artiste. En 2000 et 2001, elle invite William Eggleston à réaliser les séries Déserts et Kyoto ; Paris témoigne aujourd'hui de l'étroite complicité que la Fondation Cartier entretient avec l'artiste. Si William Eggleston a régulièrement photographié dans le monde entier, son travail est surtout associé au Sud des Etats-Unis, où il a toujours vécu. Au cours de ses différents séjours à Paris, William Eggleston a exploré la ville pour en saisir les multiples couleurs. Il a ainsi renouvelé la tradition des promenades photographiques dans Paris, s'inscrivant dans le sillage d'Eugène Atget ou Henri Cartier-Bresson. Ses images font écho aux oeuvres de ses glorieux prédécesseurs, tout en portant la marque originale de son style. William Eggleston est à la Fondation Cartier jusqu'au 21 juin 2009. Si vous vous y rendez, profitez-en pour découvrir le travail de Beatriz Milhazes au rez-de-chaussée (j'en parle ici), un travail "haut en couleur" qui vaut le détour !
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