Au cœur de sa grande période d'invention, en 1912 et 1913, Matisse passe deux hivers au Maroc. C'est alors un artiste en pleine maturité, mais qui doute et cherche, aspire à une profonde rénovation de sa peinture. Ses séjours à Tanger, qui le trempent dans une réalité et une tradition différentes, sous cette "lumière tellement douce", affinent et renforcent son regard. Ils lui permettront, dans un formidable appétit de peinture, en témoignent des oeuvres telles que La Corbeille d'oranges, Sur la terrasse, Zorah en jaune, Le Rifain debout, de "reprendre contact avec la nature" et de simplifier ses formes ; enfin, de renouveler le langage de ses couleurs. A lire pour découvrir la parenthèse marocaine dans le parcours artistique d'Henri Matisse (1869 - 1954).
mardi 30 juin 2009
Barack Obama au musée Grévin
Un double de cire de Barack Obama a rejoint aujourd'hui le musée Grévin. Cette nouvelle statue prendra bientôt place auprès de ses homologues, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande, Angela Merkel, ainsi que le Premier ministre russe, Vladimir Poutine. Eric Saint Chaffray a réalisé cette sculpture en 6 mois d'après des photos et des images vidéo. Avant de rejoindre le musée Grévin, la statue de cire du Président des Etats-Unis marque une pose sous la Tour Eiffel, le temps d'un cliché et de quelques retouches par sa maquilleuse Hélène Jonca ! Prochainement, le musée Grévin accueillera Simone Veil, Madonna, Rachida Dati et Julien Clerc.
dimanche 28 juin 2009
Jeux de pouvoir
L'assistante et maîtresse d'un membre du Congrès américain, Stephen Collins (Ben Affleck), est victime d'un accident mortel dans le métro, tandis que ce dernier est sur le point de devenir un des leaders du pays. Cal McAffrey (Russel Crowe), journaliste et ami d'enfance de Stephen, enquête sur la mort de cette jeune femme. Aidé par une jeune journaliste, Della Frye (Rachel McAdams), Cal découvre qu'il s'agit d'un meurtre et non d'un simple accident. Tous deux s'efforcent de découvrir l'identité du meurtrier sans savoir qu'ils s'attaquent à un complot. Ce thriller politique est palpitant à souhait. Russel Crowe est excellent en journaliste/enquêteur, il étire le suspense dans cette mise en scène dynamique.
Tellement proches
Famille : Groupe de personnes réunies par des liens de parenté et un fort sentiment de solidarité morale et matérielle. Quand Alain a épousé Nathalie, il ne savait pas qu'il épouserait aussi sa famille. Ce samedi, comme toutes les semaines, ils sont invités à dîner chez son beau-frère, Jean-Pierre à Créteil. Mais ce soir, plus que d'habitude, Alain est à bloc, il bout comme une cocotte prête à exploser. Il en a marre, marre de se planter à chaque fois sur le chemin pour aller à Créteil, marre de se taper les petits conseils de vie de Jean-Pierre et de sa femme Catherine qui élève ses enfants comme des chevaux, marre d'attendre de dîner l'estomac vide en regardant les spectacles soporifiques de leur fille Gaëlle, marre de regarder pour la énième fois la vidéo de leur mariage, marre aussi de son autre belle-soeur Roxane, qui, affolée par son horloge biologique, a jeté son dévolu sur Bruno, jeune interne en médecine qui se demande un peu comment il a atterri à ce dîner. C'est vrai, Alain en a marre de ces dîners familiaux, mais il ne sait pas encore ce qui l'attend véritablement ce soir-là... Ni les jours qui suivent
samedi 27 juin 2009
Liza Minnelli
Fille de l'actrice et chanteuse Judy Garland et du réalisateur Vincente Minnelli, Liza Minnelli honore la tradition familiale en nous offrant un concert unique samedi 27 juin 2009 au Palais des Congrès. J'ai eu la chance de la voir... je ne la savais pas si drôle, je ne la savais pas si bonne interprète, je ne la savais pas si unique en son genre ! Parmi les spectateurs, Charles Aznavour avec lequel Liza avait interprété Mon émouvant amour sur la même scène, mais aussi Murielle Robin, Line Renaud, Mimi Mathy... A 63 ans Liza a la pêche et sait la transmettre à son public. Congratulation !
vendredi 26 juin 2009
Chartres en lumières
Depuis le mois d'avril, tous les jours à la tombée de la nuit, la ville de Chartres se pare de lumières. Sa célèbre cathédrale, mais aussi les jardins de l'Evêché, la rue des Ecruyers, la Halle aux grains ou encore la collégiale Saint-André s'illuminent, selon un parcours scénographié par Xavier de Richemont. Cette initiative, née en 2003, révèle la richesse de l'architecture et du patrimoine de la ville. Chaque année, Chartres en lumières s'enrichit de nouveaux sites et accueille de plus en plus de visiteurs. A découvrir avant la Fête de la lumière les 18 et 19 septembre prochains !
jeudi 25 juin 2009
Bye bye Michael !
Je suis parfaitement contre le culte de la personnalité, vous le savez maintenant depuis le temps que je le répète... mais je ne pouvais raisonnablement pas avoir au moins un mot ici sur celui qui vient de nous quitter, Michael Jackon, même si je trouve qu'on en fait trop... Je retiendrai comme beaucoup son pas de danse unique (inspiré par Marcel Marceau dit le mime Marceau popularisé dans les années 80 grâce à Michael Jackson), sa voix un rien surnaturelle, je pense notamment à la chanson We are the world que je vous invite à réécouter... je retiendrai son joli visage d'avant, je retiendrai The Jackson Five, les pantalons pattes d'éph... tout le reste je veux l'oublier... Aussi, j'illustre cette petite note d'une photo où Michael respire la joie de vivre auprès de ses frères... moi je l'aimais bien son gros nez !
Le temps au temps
Points forts :
Bémols :
- Des saveurs originales et inventives ; j'ai opté pour le Bar et je ne l'ai pas regretté !
- Une belle carte de vins ; j'ai commandé juste un verre mais il était exquis.
- Joli cadre intimiste, parfait pour un dîner en amoureux... encore faut-il l'être !
- Un accueil chaleureux et particulièrement courtois.
- Une belle carte de vins ; j'ai commandé juste un verre mais il était exquis.
- Joli cadre intimiste, parfait pour un dîner en amoureux... encore faut-il l'être !
- Un accueil chaleureux et particulièrement courtois.
Bémols :
- Un peu serré dans ce petit restaurant, mais... à moins d'ôter des tables...
- Un peu cher, car un peu chiche dans l'assiette, mais avec la TVA à 5,5 % on veut croire à un effort de la part du chef et patron !
- Un peu cher, car un peu chiche dans l'assiette, mais avec la TVA à 5,5 % on veut croire à un effort de la part du chef et patron !
Conseils : Réservez avant, car il y a peu de couverts !
Infos pratiques :
Infos pratiques :
- Adresse : 13, rue Paul Bert 75011 Paris
- Téléphone : 01 43 79 63 40
- Métro : Faidherbe-Chaligny (ligne 8) ou Charonne (ligne 9)
- Horaires : 12h - 14h & 20h - 22h30 - Fermé le lundi, le mardi, à Noël et au mois d'août
- Téléphone : 01 43 79 63 40
- Métro : Faidherbe-Chaligny (ligne 8) ou Charonne (ligne 9)
- Horaires : 12h - 14h & 20h - 22h30 - Fermé le lundi, le mardi, à Noël et au mois d'août
mercredi 24 juin 2009
mardi 23 juin 2009
Looking for Eric
Eric Boshop (Steve Evets) est postier et dépressif, il vit à Manchester avec ses deux beaux fils, deux adolescents couch potatoes adeptes de films pornos et de petits trafics... Les collègues et amis postiers d'Eric tentent de redonner à ce dernier la joie de vivre, mais en vain. Un jour, Eric s'adresse à son idole, Eric Cantona, en poster dans sa chambre que ferait le plus grand joueur de Manchester United à sa place ?. Eric Cantona entre alors en scène, mais seulement dans le monde imaginaire de notre postier. Grâce à cette construction de l'esprit, grâce à son idole, Eric va retrouver peu à peu le goût de vivre et remettre de l'ordre dans sa maison et dans sa vie sentimentale en retrouvant Lily (Stephanie Bishop). Malgré le sujet grave, la dépression, ce film est drôle. Oui vraiment drôle, je ne suis pas prête d'oublier la scène finale où les postiers viennent en aide à leur ami, ni même les aphorismes d'Eric Cantona. Le réalisateur Ken Loach se surpasse avec Looking for Eric dans l'art de l'émotion et du rire. Eric Cantona s'autoparodie ce qui n'est pas des plus simple. Il n'y a pas que les fans de foot qui se régaleront de ce film... la preuve !
dimanche 21 juin 2009
Amerrika
Mouna (Nisreen Faour), femme palestinienne divorcée, vit dans les territoires occupés avec son fils Fadi (Melkar Muallem) un adolescent. La vie est difficile et l'avenir morose. Un jour elle reçoit un courrier qui répond à une demande faite lorsqu'elle était encore mariée et qu'elle n'espérait plus... Il était question d'aller vivre aux Etats-Unis, rejoindre sa soeur installée depuis 15 ans dans l'Illinois avec son mari médecin et ses trois enfants. Elle hésite d'abord, puis devant l'enthousiasme de son fils, se lance ! En pleine guerre avec l'Irak, les américains ne font pas preuve d'hospitalité vis à vis de Mouna et son fils, mais Mouna est une femme courageuse et opiniâtre. Amerrika aborde un sujet grave, le racisme, notamment chez les adolescents mais aussi chez les patients vis à vis de leur médecin. Vous quitterez la salle de cinéma chargé(e) d'espoir grâce au regard subtil et pertinent que porte la réalisatrice, Cherien Dabis, sur l'intégration. Voilà, vous savez ce qui vous reste à faire... en plus c'est bientôt la fête du cinéma !
vendredi 19 juin 2009
Laurent Gerra 2009
Pour ses 20 ans de carrière Laurent Gerra nous offre un spectacle musical et humoristique au Palais des Congrès de Paris. Deux heures de bonne humeur, de dose d'anti-stress pour ce one man show ! Quel bonheur de rire ! Il imite tour à tour Nicolas Sarkozy, Serge Gainsbourg, Patrick Bruel, Johnny Halliday, Eddy Mitchell, Michel Sardou, Julien Clerc, Joe Dassin, Henri Salvador, Sacha Distel, Céline Dion, Patrick Sébastien, Jack Lang, Guy Lux, Léon Zitrone... pour ne citer qu'eux. Si vous fermez les yeux, vous ne ferez pas la différence ! Je persiste et signe, Laurent Gerra n'a pas son pareil en terme d'imitation, c'est sans aucun doute le meilleur imitateur/humoriste de son temps !
mardi 16 juin 2009
William Blake
Du 2 avril au 28 juin 2009, exposition au Petit Palais sur le Génie visionnaire du romantisme anglais, William Blake. Le plus célèbre des poètes, peintres et graveurs anglais de la fin du siècle des Lumières et du début du XIXè siècle, figure au panthéon des génies romantiques européens. Cette manifestation regroupe plus de cent cinquante dessins, gravures, enluminures, livres et aquarelles exceptionnellement prêtés par les principaux musées et collectionneurs privés britanniques, le musée du Louvre et le Philadelphia Museum of Art. Si vous n'êtes pas fan comme moi, vous n'aurez pas tout perdu, puisque vous profiterez de cette exposition pour voir aussi la collection permanente du Petit Palais avec les huiles sur toile telles que La Vierge aux anges de William Bouguereau (1825-1905), Le sommeil de Gustave Courbet (1818-1877), 14 juillet de Théophilie-Alexandre Steinlen (1859-1923), La soupe des pauvres de Jules Adler (1865-1952), ou encore Le bon samaritain d'Aimé-Nicolas Morot (1850-1913) pour ne citer que celles-ci.
Erwin Olaf
Cette exposition rassemble les clichés et films d'Erwin Olaf dans ses nouvelles séries : Rain, Hope, Grief & Fall. Des personnages isolés et mystérieux à la plastique parfaite se promènent dans les grands formats du photographes hollandais, dont l'univers énigmatique évoque celui de David Lynch. Même solitude palpable doublée de nostalgie dans les vidéos présentées au sous-sol. Erwin Olaf, artiste de la galerie Magda Danysz, que l'on a vu également à la MEP à Paris, a travaillé ces vingt dernières années pour la publicité, la mode et la presse magazine. Des expériences qui déteignent sur son travail. Olaf réussit à troubler le spectateur par sa vision paradoxale de la beauté. Il crée une ambiance rétro sophistiquée à la manière d'une campagne publicitaire américaine des années 1950, grâce aux outils numériques d'aujourd'hui. Grain lisse, situations ambiguës, il manipule son monde avec talent et ironie. Erwin Olaf est un esthète, c'est sûr !
dimanche 14 juin 2009
Van Gogh - L'atelier d'Arles
En quête de lumière et de couleurs intenses, Van Gogh s'installe en Arles le 20 février 1888. En mai, lorsqu'il trouve quatre pièces dans une petite maison jaune, l'idée s'impose à lui d'y créer un atelier où les artistes vivraient en commun. Par l'intermédiaire de son frère Theo, il invite ainsi Gauguin à le rejoindre. En attendant sa venue, Vincent s'affaire avec enthousiasme aux préparatifs de cet atelier du Midi, pour que tout, depuis la chaise jusqu'au tableau ait du caractère : il peint pour la chambre de son hôte de grands bouquets de tournesols, fait installer le gaz. A l'arrivée de Gauguin, en octobre, les deux artistes se mettent au travail, peignent là un coin de vigne, ici les Alyscamps, Madame Ginoux en costume d'Arlésienne, dans le café de nuit. Mais rapidement leurs idées divergent : Gauguin ne veut peindre qu'à l'atelier et prône l'imagination, dont Vincent se méfie tant, lui qui préfère être sur le motif. Leurs discussions sont le plus souvent d'une électricité excessive. Le 23 décembre, survient l'épisode où Vincent se tranche le lobe de l'oreille...
Sunshine cleaning
Rose Lorkowski (Amy Adams) meilleure pom-pom girl de son lycée, est aujourd'hui trentenaire et mère célibataire d'un petit garçon de 7 ans, Oscar (Jason Spevack). Pour gagner sa vie, Rose fait des ménages. Motivée par la volonté d'envoyer son fils surdoué dans une école privée, Rose persuade sa soeur cadette Norah (Emily Blunt) qui vit toujours chez leur père (Alan Arkin), de créer une entreprise de nettoyage de scènes de crimes. Avec ce nouveau job les deux soeurs sont confrontées à des situations cocasses auxquelles elles finissent par s'habituer jusqu'au jour où il arrive un accident... Sunshine cleaning se situe entre la comédie et la comédie dramatique, on passe très facilement du rire aux larmes. La réalisatrice, Christine Jeffs tire sur quelques cordes sensibles, mais toujours avec grande délicatesse, en toute simplicité et sans exagération aucune. Les rôles principaux sont tenus par deux comédiennes remarquables qui n'ont pas fini de faire parler d'elles. Une comédie touchante, des personnages attachants pour une courte incursion au sein d'une famille modeste américaine. Comme quoi, il suffit parfois de pas grand chose pour avoir de grandes émotions ! Pour ma part, vous l'aurez compris, j'ai adoré et je vous recommande !
Les beaux gosses
Hervé (Vincent Lacoste) est un adolescent puceau de 14 ans, avec tous les ingrédients qu'il convient, graisse capillaire, acné, appareil dentaire, adepte de la masturbation aidée par le catalogue La Redoute et, il faut bien le dire, franchement pas très futé. Sortir avec une fille est une véritable obsession chez lui, mais il collectionne les râteaux... contre toute attente, un jour, une des plus jolie fille de sa classe, Aurore (Alice Tremolières) lui montre un intérêt tout particulier, mais Hervé se montre très maladroit malgré les conseils de son meilleur pote Camel (Anthony Sonigo). Les beaux gosses est le premier long métrage de Riad Sattouf, le surdoué de la BD. Bien que le sujet principal du film soit le sexe, le film n'est jamais vulgaire, souvent drôle et subtile. Malgré les qualités que je viens d'énumérer, je n'ai pas vraiment aimé ce film, sans doute le sujet qui m'intéresse peu...
samedi 13 juin 2009
Picasso érotique
L'art n'est pas chaste (...) ou bien, s'il l'est, ce n'est pas de l'art. En quelques mots, Picasso résuma le désir et le besoin de centrer son oeuvre sur l'érotisme. Il tenta de comprendre ou de se perdre dans les vertiges de l'amour et du sexe, en particulier par le thème récurrent de l'étreinte, ce moment d'abîme ou le regard de l'autre ouvre sur la connaissance de soi, sans en esquiver le caractère d'affrontement, d'appropriation, oscillant entre l'émerveillement et la terreur. Des représentations de maisons closes de Barcelone au début du siècle à celles de la Maison Tellier de 1971, en passant par les accouplements fiévreux des années 1930 et le jeu du voyeurisme à la fin de sa vie, Picasso nous convie à suivre un parcours amoureux sensuel et cruel, tendre ou bestial, celui d'un homme qui avouait : Au fond, il y a que l'amour. Quel qu'il soit. Un livre de Dominique Dupuis-Labbé.
Otto
Otto est la nouvelle émission sur l'art contemporain qui sera diffusée sur TV5 à partir du 22 juin 2009. Présenté par Tom Novembre à 21h tous les jours, ce programme court propose de découvrir chaque jour une œuvre en une minute et rendre ainsi l'art contemporain accessible à tous ! Pas besoin d'être un spécialiste, pas besoin de références artistiques, ni même d'avoir suivi l'école des Beaux Arts, cette émission s'adresse à tous. Les dix premiers volets de l'émission seront consacrés à une oeuvre issue de l'exposition temporaire Spy Numbers présentée au Palais de Tokyo du 28 mai au 30 août 2009. Alerte sur agenda, alarme sur portable, post-it pense-bête, tout sera mis en oeuvre pour ne pas louper la minute en question !
vendredi 12 juin 2009
Le siècle sera féminin ou ne sera pas
Dans un décor contemporain et original, un couple de bobos (Philippe Lellouche & Charlotte Valandray), un couple d'ouvriers et leur adolescent (Vincent Moscato, Isabelle Ferron & Solal Forte), un couple de cadres (Maxime & Lucie Jeanne), un homme au foyer et son épouse dentiste (Doc Gyneco & Lucie Laurier) , une jeune chômeuse (Ingrid Mareski) et une retraitée cleptomane (Colette Teissedre) cohabitent dans un immeuble parisien tandis que nous sommes en pleines Elections Présidentielles. Voter à gauche, à droite ? Un évènement inattendu va opposer les hommes et les femmes. La veille du premier jour des Elections les femmes organisent une soirée débat où elles parleront finalement beaucoup plus de tendances sexuelles que de choix politiques ! Si les 20 premières minutes étaient ennuyeuses à mourir, la suite était à mourir de rire ! Un satisfecit tout particulier à Vincent Moscato et aussi à mon copain Doc Gyneco ! Une pièce d'environ 1h30, écrite et mise en scène par Dominique Coubes & Nathalie Vierne, au Théâtre du Gymnase Marie Bell.
jeudi 11 juin 2009
L'impressionnisme français
- Edouard Manet, un révolutionnaire de la vie moderne,
- Claude Monet : L'Impressionnisme par excellence,
- Pierre-Auguste Renoir : Peintre de la joie de vivre,
- Edgar Degas et Henri de Toulouse-Lautrec : L'heure de réflexion,
- Les Impressionnistes en 1886,
- Paul Cézanne et le legs de l'Impressionnisme
pour cet ouvrage de Diane Kelder, Professeur d'histoire de l'art au College of Staten Island, University of New York. Ouvrage illustré de plus de 200 reproductions couleur au format 10,5 X 12 cm.
mardi 9 juin 2009
William Eggleston
A l'initiative de la Fondation Cartier, William Eggleston mène, depuis 2006, un vaste projet qu'il consacre à Paris. Les images présentées dans l'exposition ont été réalisées au cours de quatre séjours à paris ; elles laissent entrevoir l'ampleur d'un projet amené à se poursuivre. Les peintures, dévoilées au public pour la première fois, révèlent également le caractère inédit de cette exposition. Les associations entre peintures et photographies ont originellement été créées par l'artiste pour le livre accompagnant l'exposition. En 2001, la Fondation Cartier organise la première rétrospective de la carrière de l'artiste. En 2000 et 2001, elle invite William Eggleston à réaliser les séries Déserts et Kyoto ; Paris témoigne aujourd'hui de l'étroite complicité que la Fondation Cartier entretient avec l'artiste. Si William Eggleston a régulièrement photographié dans le monde entier, son travail est surtout associé au Sud des Etats-Unis, où il a toujours vécu. Au cours de ses différents séjours à Paris, William Eggleston a exploré la ville pour en saisir les multiples couleurs. Il a ainsi renouvelé la tradition des promenades photographiques dans Paris, s'inscrivant dans le sillage d'Eugène Atget ou Henri Cartier-Bresson. Ses images font écho aux oeuvres de ses glorieux prédécesseurs, tout en portant la marque originale de son style. William Eggleston est à la Fondation Cartier jusqu'au 21 juin 2009. Si vous vous y rendez, profitez-en pour découvrir le travail de Beatriz Milhazes au rez-de-chaussée (j'en parle ici), un travail "haut en couleur" qui vaut le détour !
Beatriz Milhazes
Née en 1960 à Rio de Janeiro, Beatriz Milhazes a émergé sur la scène artistique brésilienne dans les années 1980. Exposée dans de nombreuses galeries et biennales internationales, son œuvre est aujourd'hui présente dans les collections des plus grands musées du monde (MoMA, Guggenheim & Metropolitan). Composées d'une superposition de motifs ornementaux foisonnants, ses peintures éclatantes et hypnotiques font référence au baroque colonial, au modernisme ainsi qu'à l'art populaire brésilien. Pour cette exposition, l'artiste présente un ensemble de peintures choisies parmi ses œuvres de ces dix dernières années ainsi qu'un collage monumental créé spécialement pour l'évènement. En réponse à l'invitation de la Fondation Cartier, l'artiste a également réalisé deux installations pour les façades de verre du bâtiment, qui nouent à travers des jeux de lumière un dialogue visuel intense avec l'architecture de Jean Nouvel et le jardin environnant. Beatriz Milhazes est à la Fondation Cartier jusqu'au 21 juin 2009. Si comme moi vous avez aimé son travail "haut en couleur", offrez-vous son livre relié de 96 pages, il rassemble 50 reproductions couleur. Enfin, si vous allez à cette exposition, faites une pierre deux coups en descendant au sous-sol pour découvrir les photos de William Eggleston sur notre belle capitale.
dimanche 7 juin 2009
Art shopping
Aujourd'hui les artistes et les galeries sans moyens ne restent plus dans l'ombre, Art Shopping décloisonne le monde de l'art en créant les salons de l'art accessible au Carrousel du Louvre où plus de 200 artistes d'art contemporain présentent leurs peintures, sculptures, dessins, collages, assemblages... Il faut se faire violence pour ne pas céder à la tentation devant cette opulence de talent, d'originalité... qui plus est à des prix relativement abordables si l'on compare avec les montants que peuvent atteindre certaines oeuvres d'art ! Si vous avez loupé cet Art shopping le prochain se tiendra au même endroit les 24 & 25 octobre 2009, je vous y donne rendez-vous ! D'ici là un petit aperçu sur Art Shopping Shop même si rien ne vaut le live !
mardi 2 juin 2009
Nuit des Arts et des Mondes
Nuit des Arts et des Mondes est un voyage initiatique proposant différents aspects de la création contemporaine, peintures, sculptures, photos, vidéos, mobilier et objets design, installations, concerts... le tout mis en son et lumière, et même en senteur !
Les 2, 3 & 4 juin 2009 à la Grandes Halles du Parc Georges Brassens, 104, rue Brancion 15è. 15h-18h : Rencontres/Débats - 18h-22h : Concerts - 22h-00h : Film. Entrée libre.
Les 2, 3 & 4 juin 2009 à la Grandes Halles du Parc Georges Brassens, 104, rue Brancion 15è. 15h-18h : Rencontres/Débats - 18h-22h : Concerts - 22h-00h : Film. Entrée libre.
lundi 1 juin 2009
Quelque chose à te dire
Dans la famille Cellier, il y a le père, Henry (Patrick Chesnais), chef d'entreprise à la retraite depuis peu, il y a son épouse Mady (Charlotte Rampling), mère au foyer désinvolte et odieuse y compris envers ses enfants, il y a le fils aîné Antoine (Pascal Elbé), businessman looser qui conduit à la faillite toutes ses sociétés, mais aussi les deux sœurs, Annabelle (Sophie Cattani) médecin hospitalier rivée à un homme marié qui la mène en bateau et enfin Alice (Mathilde Seigner), artiste peintre tourmentée jusque dans ses œuvres, des madones effrayantes et toxicomanes. Il règne un grand malaise au sein de cette cellule familiale, une névrose collective due à un secret qui serait resté dans l'ombre si Alice n'avait rencontré par hasard Jacques (Olivier Marchal) un inspecteur de police taciturne dont elle s'éprend. Quelque chose à te dire est une succession de péripéties, rapports ambigus, surenchère de situations invraisemblables. Malgré quelques répliques percutantes, on n'arrive pas à y croire... rien à faire ! C'est vrai... tout est cousu de fil blanc ! Mathilde Seigner exagère son côté boudeur sans doute pour être crédible, du coup elle fait l'effet inverse, Pascal Elbé est parfaitement insipide... En revanche, il y a le couple Charlotte Rampling en odieuse et Patrick Chesnais en homme brisé qui relève un peu le niveau.
Somme toute, la réalisatrice Cécile Telerman n'avait pas grand chose à nous dire !!!
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