De Lucien Ginsburg dans les années 40 sous l'occupation allemande, jusqu'à Gainsbourg auteur, compositeur, interprète, puis Gainsbarre, avant-gardiste et provocateur, ce film retrace la vie de l'artiste devenu une icône en France. Joann Sfar que l'on connait pour la bande dessinée Le Chat du Rabbin, dont il est l'auteur et le dessinateur, a réussi ici un tour de force avec ce biopic envoûtant et enfumé Gainsbourg (vie héroïque). Eric Elmosnino est incroyable de justesse et de ressemblance dans le rôle principal, Lucy Gordon interprète à merveille le côté fleur de peau de Jane, c'est d'autant plus touchant quand on sait sa triste fin, quant à Laetitia Casta, elle est rayonnante, parfaite de sensualité, et nous offre une vraie bouffée d'air chaque fois qu'elle apparaît à l'écran ! Difficile de faire mieux en terme de casting ! Je recommande, mais autant vous dire que je ne suis pas très objective vu que j'aime bien Gainsbourg ! 
La visite commence par le Palais des Mirages, spectacle de sons, lumières et jeux de miroirs, imaginé par l'ingénieur Eugène Hénard. Je me serais bien passée de cette introduction sans grand intérêt... mais il faut bien que le Musée Grévin justifie le prix élevé de l'entrée ! La visite se poursuit avec un cocktail d'artistes tels que Andie Mac Dowell, Elton John, Julia Roberts, Sean Connery, James Bond ou encore Harrison Ford version Indiana Jones ! Puis, nous arrivons dans le théâtre du musée Grévin avec Charles Aznavour, Roberto Benigni, Amélie Nothomb... je décerne le meilleur prix, et de loin, à Laurent Gerra pour son authenticité. Vient ensuite l'espace nommé Ca, c'est Paris ! avec un parcours qui nous entraîne dans des lieux très parisiens, où l'on croise, le Président de la République au Palais de l'Elysée, quelques artistes peintres ou sculpteurs tels que Pablo Picasso, Auguste Rodin, Salvadore Dali, des acteurs avec Gérard Depardieu, Michel Serrault, Romy Schneider, une danseuse étoile avec Marie-Claude Pietragalla, des models avec Naomie Campbell, des couturiers avec Christian Dior. Vient ensuite les clichés du 20ème siècle avec la Coupe du Monde de Football 1998, le premier pas sur la lune, une classe d'enfants pendant la dernière guerre mondiale en 1945, un clin d'oeil au 7ème art, la bande dessinée, le mur de Berlin et un bœuf improvisé avec Ray Charles, Jimi Hendrix, Phil Collins à la batterie et Louis Amstrong à la trompette.
Jane (Meryl Streep) et Jake (Alec Balwin) sont divorcés depuis plus de dix ans ; Jane s'en remet à peine, tandis que Jake a refait sa vie avec Agnès (Lake Bell), une femme bien plus jeune que lui. Jane et Jake se retrouvent un jour par hasard dans le même hôtel new yorkais, et, après quelques verres au bar finissent la nuit ensemble ! Ce dérapage devient rapidement une liaison, mais Jane a de plus en plus de mal à gérer son nouveau statut de maîtresse de son ex-mari ! De son côté, Jake doit mentir à son épouse/tigresse. Vous ajoutez à ce tableau, Adam (Steve Martin), architecte divorcé de 64 ans qui tente de timides avances envers Jane, mais aussi les trois enfants de notre couple divorcé, embarrassés et émus de ce rabibochage entre leurs parents... bref, ce n'est pas si simple ! Une bonne réalisation de Nancy Meyers, un casting harmonieux avec une Meryl Streep qui crève l'écran et un Alec Baldwin un peu bouffi, un bon dosage d'humour avec des petits gags deux heures durant... tous ces ingrédients font de cette comédie typiquement hollywoodienne un excellent divertissement anti-grisaille !
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